Las plaças

Collecté en 2000 Sur la Commune de Onet-le-Château Voir sur la carte
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Introduction

Il y avait des foires à la loue (lògas) pour que patrons et domestiques se rencontrent.

Lorsque les places étaient mauvaises, on s’empressait de changer de maître. À l'inverse, quand l'entente était bonne entre patron et domestique, ce dernier pouvait passer une grande partie de sa vie professionnelle à la même place.

Vidéo

© Institut occitan de l'Aveyron - Réalisation Amic BEDEL

André CAYSSIOLS

né en 1923 à Onet le Château.

Transcription

Occitan
Français
« Preniam un a dos jorns. Quand tornàvem demorar, nos reservàvem una o doas jornadas.
Aquò èra pas los melhors que cambiavan mès enfin aquò èra pas que una question d'argent. Lo que pagava lo mai… Ara, quand l'òm coneissiá quand mème la plaça e lo patron… Ieu soi demorat catòrze ans ambe lo pèra Galut… Sabes, me considerava mès ieu tanben. Aviá pas paur. Me disiá, lo dimenge matin :
“Se vòls anar a Rodés, te delargarai.”
Que als jorns d'uèi… »
Les places
« Nous prenions un à deux jours. Quand nous restions, nous nous réservions une ou deux journées.
Ce n'était pas les meilleurs qui changeaient mais enfin ce n'était qu'une question d'argent. Celui qui payait le plus… Maintenant, quand on connaissait quand même la place et le patron… Moi je suis resté 14 ans avec le père Galut… Tu sais, il me considérait mais moi aussi. Il n'avait pas peur. Il me disait, le dimanche matin :
“Si tu veux aller à Rodez, je te sortirai les bêtes.”
Tandis qu'aujourd'hui… »

Localisation

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