Baile mon arma a Dius…
Introduction
La foi n'empêchait pas l'existence d'histoires drôles, de formules ou de chants satiriques ironisant sur le clergé, les paroissiens ou les pratiques religieuses.
Au XXesiècle, les anciens priaient encore en occitan. Dans les familles rouergates, la prière commune était de rigueur, surtout le soir.
Vidéo
© Institut occitan de l'Aveyron - Réalisation Amic BEDEL
Henriette CANNAC
née en 1923 à Nant.
Transcription
Occitan
Français
« Quand èrem pichons nòstre pèra nos fasiá faire la prièra abans d'anar al lièch, la fasiam totes ensemble. E pièi, quand n'aviá pro, nos disiá :
“Ara vau far la miuna, escotatz-me :
Baile mon arma a Dius,
Mon còr a la palhassa,
Jai-te aquí fotuda bestiassa !”
E èra tot fièr de nos l'aprene, coma aquò, en patoès. »
“Ara vau far la miuna, escotatz-me :
Baile mon arma a Dius,
Mon còr a la palhassa,
Jai-te aquí fotuda bestiassa !”
E èra tot fièr de nos l'aprene, coma aquò, en patoès. »
Je donne mon âme à Dieu…
« Quand nous étions petits notre père nous faisait faire la prière avant d'aller au lit, nous la faisions tous ensemble. Et puis, quand il en avait assez, il nous disait :
“Maintenant je vais faire la mienne, écoutez-moi :
Je donne mon âme à Dieu,
Mon cœur à la paillasse,
Couche-toi là foutue bête !”
Et il était tout fier de nous l'apprendre, comme ça, en patois. »
« Quand nous étions petits notre père nous faisait faire la prière avant d'aller au lit, nous la faisions tous ensemble. Et puis, quand il en avait assez, il nous disait :
“Maintenant je vais faire la mienne, écoutez-moi :
Je donne mon âme à Dieu,
Mon cœur à la paillasse,
Couche-toi là foutue bête !”
Et il était tout fier de nous l'apprendre, comme ça, en patois. »
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