Ma maire m'a logada…

Collecté en 2001 Sur la Commune de Najac Voir sur la carte
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Introduction

Cette pastourelle est relativement ancienne. Il en existe de nombreuses variantes dans d'autres régions occitanes.

Elle a été publiée dans le recueil Chants populaires du Rouergue de la Solidarité aveyronnaise.

Hubert l'a apprise auprès d'un voisin, M. Vergnes.

Vidéo

© Institut occitan de l'Aveyron - Réalisation Amic BEDEL

Hubert BOUYSSIÈRE

né en 1919 à La Borie de Villevayre, décédé en 2018.

Transcription

Occitan
Français
« Ma maire m’a lo(g)ada,
Per gardar los motons, (bis)

Per gardar los motons,
Pastora laleta,
Per gardar los motons,
Pastora lalon.

Mès èri plan soleta,
Per gardar los motons, (bis)

Per virar los motons,
Pastora laleta,
Per virar los motons,
Pastora lalon.

Mès ieu soi pas tan nècia,
N’ai trobat un pastron, (bis)

N’ai trobat un pastron,
Pastora laleta,
N’ai trobat un pastron,
Per virar los motons.

A cada revirada,
Me demanda un poton, (bis)

Me demanda un poton,
Pastora laleta,
Me demanda un poton,
Per virar los motons.

Mès ieu soi pas ingrata,
Al luòc d’un li’n tòrni dos, (bis)

Al luòc d’un li’n tòrni dos,
Pastora laleta,
Al luòc d’un li’n tòrni dos,
Per virar los motons.”

E apèi, terminava pel conselh :

“Escotatz-me filhetas,
Que gardatz de motons,
Trobatz-vos un pastron,
Per far las reviradas,
Trobatz-vos un pastron,
E pagatz-lo ambe de potons.”

Et voilà.
Èra una d'aquelas cançons que se cantavan a-n-aquela epòca. »
Ma mère m’a louée…
« Ma mère m’a louée,
Pour garder les moutons.

Pour garder les moutons,
Bergère lalette,
Pour garder les moutons,
Bergère lalou.

Mais j’étais bien seulette,
Pour garder les moutons,

Pour ramener les moutons qui s’écartaient,
Bergère lalette,
Pour ramener les moutons qui s’écartaient,
Bergère lalou.

Mais je ne suis pas si bête,
J’ai trouvé un petit berger,

J’ai trouvé un petit berger,
Bergère lalette,
J’ai trouvé un petit berger,
Pour ramener les moutons qui s’écartent.

À chaque fois qu’il les ramène,
Il me demande un baiser,

Il me demande un baiser,
Bergère lalette,
Il me demande un baiser,
Pour ramener les moutons.

Mais moi je ne suis pas ingrate,
Au lieu d’un je lui en rends deux,

Au lieu d’un je lui en rends deux,
Bergère lalette,
Au lieu d’un je lui en rends deux,
Pour ramener les moutons.”

Et ensuite, elle terminait par le conseil :

“Écoutez-moi, fillettes,
Qui gardez des moutons,
Trouvez-vous un petit berger,
Pour vous les ramener,
Trouvez-vous un petit berger,
Et payez-le avec des baisers.”

Et voilà.

C’était une de ces chansons qui se chantaient à cette époque. »

Localisation

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