La tossina

Collecté en 2000 par IOA Sur la Commune de Najac Voir sur la carte
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Introduction

Face à la maladie, les anciens disposaient d’un ensemble de remèdes empiriques dont certains devaient être d’une efficacité toute relative si l’on en juge par l’important taux de mortalité.

Dans un contexte économique difficile, on n'appelait le médecin qu’en dernier recours et on faisait souvent appel à des guérisseurs.

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© Amic BEDEL - Tous droits réservés Institut occitan de l'Aveyron

Germaine COYNES

née Puechberty en 1908 à Mazerolles.

Transcription

Occitan
Français
« Lo pepè aviá pas jamai vist un medecin, jamai, jamai, e nos disiá totjorn :
“Al Diable vòstres remèdis e vòstres medecins, ieu ne vòli pas !”
Se sonhava el-mème res qu'ambe de potingas.
Vegèt pas cap de mededin.
Fasiá de bolhons a la rena qu'apelava.
Lo vesiam ambe son topin pel fuòc, de vin i metiá, de sucre, un uòu e remenava aquò, remenava aquò, remenava aquò e, lo lendeman, tossissiá pas mai.
“Vau far mon bolhon a la rena.”
La memè i disiá :
“Lo fas tu-mème ?
– Oui, oui, oui, oui, ai pas besonh de tu !” »
La toux
« Mon pépé n’avait jamais vu un médecin, jamais, jamais, et il nous disait toujours :
Au Diable vos remèdes et vos médecins, moi je n’en veux pas !”
Il se soignait lui-même seulement avec des potions.
Il ne vit aucun médecin.
Il faisait des bouillons à la renacomme il l’appelait.
Nous le voyions avec son pot dans le feu, il y mettait du vin, du sucre, un œuf et il remuait ça, il remuait ça, il remuait ça et, le lendemain, il ne toussait plus.
Je vais faire mon bouillon à la rena.
Ma mémé lui disait :
“Tu le fais toi-même ?
– Oui, oui, oui, oui, je n’ai pas besoin de toi !” »

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