La fin de la carèma

Collecté en 2000 Sur la Commune de Najac Voir sur la carte
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Introduction

Le carême était observé avec rigueur : on nettoyait scrupuleusement la marmite (ola) per manjar la sopa a l’òli (la soupe à l'huile végétale), la graisse animale étant prohibée.

Pendant la semaine sainte, à partir du jeudi saint, on disait que les cloches partaient à Rome et les offices étaient annoncés par les enfants de chœur (clergues).

L'interdiction de consommer de la viande était levée le jour de Pâques à midi, au moment du retour des cloches.

Vidéo

© Institut occitan de l'Aveyron - Réalisation Amic BEDEL

Maria RIGAL

née Puech en 1914 à La Salvetat-Peyralès.

Transcription

Occitan
Français
« Quand las campanas tornavan soi-disent de Roma, i aviá la sopa amb un talhon de trinquet, qu'aviam pas manjada de carn tròp pendent la carèma, e ben sabètz que l'apreciàvem, la sopa ambe lo trinquet dedins !
D'aquò me'n rapèli. Mès caliá esparar, caliá agachar la pendula ! S'agissiá pas de manjar cinc minutas dabans. Caliá que sia(gu)èssa reelament miègjorn. »
La fin du carême
« Quand les cloches revenaient soi-disant de Rome, il y avait la soupe avec un morceau d’échine, car nous n’avions pas mangé trop de viande pendant le carême, eh bien, vous savez que nous l’appréciions, la soupe avec l’échine dedans !
De ça, je m’en souviens. Mais il fallait attendre, il fallait regarder la pendule ! Il ne s’agissait pas de manger cinq minutes avant. Il fallait que ce soit réellement midi. »

Localisation

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