Introduction
Pendant longtemps la noix a fourni au Rouergue l’essentiel de l’huile (òli) qui était utilisée pour la cuisine en temps de Carême ou pour l’éclairage dans les lampes à huile (calelhs).
On organisait des veillées pour décortiquer les noix (desnogalhar) et la plupart des moulins possédaient un ase ou vertelh pour écraser les noix.
En occitan, le mot òli est masculin.
Vidéo
© Institut occitan de l'Aveyron - Réalisation Amic BEDEL
Germaine COYNES
née Puechberty en 1908 à Mazerolles.
Transcription
Occitan
Français
« Fasiam l'òli, ne crompàvem pas d'òli. Desno(g)alhàvem, aviam de no(gu)ièrs. Òm aviá los no(gu)ièrs, desno(g)alhàvem, anàvem far l'òli a La Fregièira. N'aviam de bombonadas, d'òli, e tota l'annada òm se servissiá d'aquel òli. »
L’huile de noix
« Nous faisions l’huile, nous n’achetions pas d’huile. Nous cassions les noix, nous avions des noyers. Nous avions les noyers, nous cassions les noix, nous allions faire l’huile à La Frégère. Nous avions des bombonnes entières d’huile, et toute l’année nous nous servions de cette huile. »
« Nous faisions l’huile, nous n’achetions pas d’huile. Nous cassions les noix, nous avions des noyers. Nous avions les noyers, nous cassions les noix, nous allions faire l’huile à La Frégère. Nous avions des bombonnes entières d’huile, et toute l’année nous nous servions de cette huile. »
Localisation
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