Francés e patoès
Collecté en 2000 Sur les Communes de Najac, St-André-de-Najac, Villefranche-de-Rouergue Voir sur la carte
Introduction
A l'école, les enfants étaient punis quand ils parlaient leur langue maternelle, l'occitan. On leur suspendait un sabot autour du cou pour les humilier. L'autre méthode très efficace était celle du sinhal. Quand un enfant parlait occitan, le maître lui donnait un objet en bois appelé sinhal. Celui qui détenait le sinhal en fin de journée était puni. Pour se débarrasser de cet objet, les écoliers devaient dénoncer l'un de leur camarade qui s'était exprimé dans la langue interdite.
Vidéo
© Amic BEDEL - Tous droits réservés Institut occitan de l'Aveyron
RIGAL MARIA ET BEDEL AURÉLIE
née Puech en 1914 à La Salvetat-Peyralès ; née Rigal en 1924 à Cantagrel de Najac, décédée en 2017.
Transcription
Occitan
Français
« Duèi l'ensenhan e de mon temps aviam una bona punicion se disiam un mòt de patoès. Bon lala ! Èra tot un afar aquò. De tota faiçon, nos fasiam totjorn atrapar perque èra un desonor de parlar patoès e òc !
– Mos parents me parlavan totjorn en francés.
– Ieu pensi que veniá del temps qu'èran demorats a La Vila, que ton paire trabalhava a Las Sèt Mòlas e qu'aviá presa l'abituda de parlar francés.
– Benlèu, sai pas, sai pas.
– Perque quand parlava ambe sa maire alèra, Mon Diu… »
– Mos parents me parlavan totjorn en francés.
– Ieu pensi que veniá del temps qu'èran demorats a La Vila, que ton paire trabalhava a Las Sèt Mòlas e qu'aviá presa l'abituda de parlar francés.
– Benlèu, sai pas, sai pas.
– Perque quand parlava ambe sa maire alèra, Mon Diu… »
Français et patois
« Aujourd’hui ils l’enseignent et de mon temps nous avions une bonne punition si nous disions un mot de patois. Oh là là ! C’était toute une affaire ça. De toute façon, nous nous faisions toujours attraper parce que c’était un déshonneur de parler patois, eh oui !
– Mes parents me parlaient toujours en français.
– Je pense que ça venait du temps où ils étaient restés à Villefranche, quand ton père travaillait aux Sept Meules et qu’il avait pris l’habitude de parler français.
– Peut-être, je ne sais pas, je ne sais pas.
– Parce que quand il parlait avec sa mère alors, mon Dieu... »
« Aujourd’hui ils l’enseignent et de mon temps nous avions une bonne punition si nous disions un mot de patois. Oh là là ! C’était toute une affaire ça. De toute façon, nous nous faisions toujours attraper parce que c’était un déshonneur de parler patois, eh oui !
– Mes parents me parlaient toujours en français.
– Je pense que ça venait du temps où ils étaient restés à Villefranche, quand ton père travaillait aux Sept Meules et qu’il avait pris l’habitude de parler français.
– Peut-être, je ne sais pas, je ne sais pas.
– Parce que quand il parlait avec sa mère alors, mon Dieu... »
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