Introduction
Face à la maladie, les anciens disposaient d’un ensemble de remèdes empiriques dont certains devaient être d’une efficacité toute relative si l’on en juge par l’important taux de mortalité.
Dans un contexte économique difficile, on n'appelait le médecin qu’en dernier recours.
On avait au jardin les plantes médicinales de première nécessité : lys blanc, menthe, arnica, millepertuis…
On faisait aussi souvent appel à des guérisseurs.
On utilisait les fleurs ou les feuilles de lis blanc (liri, lire), que l'on conservait dans de l'huile (òli) ou de l'eau de vie (aigardent), pour soigner les coups (pics) ou les plaies (plagas, talhadas, brutladuras…).
Los amasses sont les abcès.
Ethnotexte
SÉRIEYS GILBERT ET GINESTET JOSEPH
né en 1922 aux Terrisses de Moyrazès ; né en 1939 à Pourquiols de Moyrazès.
Transcription
Occitan
Français
Pels amasses, fasiam còire de raices de lis. »
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