La bugada al pesquièr

Collecté en 1999 par IOA Sur les Communes de Morlhon-le-Haut, St-Salvadou Voir sur la carte
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Introduction

Certaines femmes, las lavairas, se faisaient payer pour faire la lessive (bugada) pour les autres.

Les cendres, conservées dans le cendrièr ou cendreta servaient à obtenir le lessiu pour laver le linge dans un chaudron en cuivre (pairòl). La bugada était ensuite rincée à la mare (pesquièr) ou au ruisseau (riu). On utilisait un battoir appelé batadoira. On étendait les draps (lençòls), après les avoir essorés par torsion (tòrcer), sur l'herbe ou sur une haie.

Très nombreuses sur le Ségala, les mares (pesquièrs) servaient de réserve d’eau pour l’irrigation, pour abreuver le gros bétail et pour la lessive (bugada). Elles étaient construites avec soin, à l’aide d'argile (tèrra riala, tèrrabart).

Ethnotexte

Maria et Jean-Louis RICARD

né en 1957 à Saint-Salvadou ; née Boyer en 1920 à Morlhon, décédée en 2017.

Transcription

Occitan
Français
« Li aviá una pèira al pesquièr e li anàvem lavar.
Lo pesquièr èra bastit. Metián de pèiras e, entremièg la paret e la tèrra, li metián de tèrrabart. Li aviá un trauc amont que li ne tiravan. Èra tota roja aquela tèrra. La prestissián ambe los pès e un bocin d’ai(g)a. »

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