La novena e lo cap de l'an

Collecté en 1999 Sur la Commune de Montpeyroux Voir sur la carte
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Introduction

Après un décès, on célébrait la neuvaine (novena) et l'anniversaire de la mort (cap de l'an). Ces cérémonies donnaient lieu à des repas de familles.

Dans certaines régions du département, le menu pouvait être imposé par les circonstances. Par exemple, vers Villeneuve d'Aveyron, il était de tradition de manger une soupe au safran appelée mortairòl. De même, sur le Ségala, pour un repas d'enterrement, on servait des mongetas (haricots secs).

Vidéo

© Amic BEDEL - Tous droits réservés Institut occitan de l'Aveyron

Lucien ANGLADE

né en 1912 à Montpeyroux, décédé en 2003.

Transcription

Occitan
Français
« Lo jorn de la novena o del cap de l'an se fasiá… Les interessats, la familha, prenián lo monde al bistrò per lor far manjar la sopa, a la sortida, parce que lor familha veniá de luènh.
– I aviá pas d'autòs.
– I aviá pas d'autòs. I aviá… Aquò èra… Invitavan pas lo monde de la messa, aicí, invitavan lor familha. Se n'i aviá que èran de l'endrech, les invitavan ben mès aquò èra se lor familha veniá de luènh, aquò èra per aquelses que venián de luènh. »
La neuvaine et l'anniversaire
« Le jour de la neuvaine ou de l’anniversaire, on faisait... Les intéressés, la famille, ils invitaient les gens au bistrot pour leur offrir la soupe, à la sortie, parce que leur famille venait de loin.
– Il n’y avait pas d’autos.
– Il n’y avait pas d’autos. Il y avait... C’était... Ils n’invitaient pas les gens de la messe, ici, ils invitaient leur famille. S’il y en avait qui étaient de l’endroit, ils les invitaient bien, mais c’était si leur famille venait de loin, c’était pour ceux qui venaient de loin. »

Localisation

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