Introduction
Il y avait des séchoirs à châtaignes (secadors) sur place, dans les castanhals, près des maisons associés au four à pain, et parfois même dans la maison sous la forme d’une cleda placée dans la cheminée.
Très riches en oligo-éléments, les châtaignes séchées (castanhons) étaient utilisées aussi bien pour nourrir les hommes que pour le bétail. On les réduisait même en farine.
En Rouergue, plusieurs termes désignent la châtaigne séchée : auriòl, castanhon, secon, rufet, rufòl, afachon…
On mangeait les châtaignes fraîches, en grillée (grelada, grasilhada), ou cuites à l'eau avec la peau (tetas) ou épluchées (bolhidas).
Les castanhons étaient quant à eux cuits soit dans de l’eau, soit dans du lait. Vers Saint-Laurent d'Olt, la soupe au lait et aux châtaignes sèches est appelée bajanat.
Ethnotexte
Guy VALETTE
né en 1955 à Millau.
Transcription
Occitan
Français
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