L'aira per calcar lo gran
Introduction
Après les moissons, on dressait le gerbier (plonjon) près de l'aire de battage (sòl, aira).
Les fermes disposaient en général de leur propre aire de battage pavée mais, dans les villages, il pouvait y avoir un sòl commun.
Dans les temps anciens, on battait le grain à la latte (lata, pèrga) d’origine celtique ou au fléau (flagèl) d’origine latine, mais dans certains secteurs comme ici, on dépiquait par piétinement (calcar, caucar, chaupir).
Vidéo
© Institut occitan de l'Aveyron - Réalisation Amic BEDEL
Eugène MAURY
né en 1948 à Millau.
Transcription
Occitan
Français
« Aquí sèm sur l'aira de la fèrma, donc, e aquò's aquí que calcavan lo gran. Portavan las garbas aquí e qu'aquò aquí qu'aquò se fasiá. Amassavan lo gran aquí dessús, aquò èra pavat pertot e aquò èra lo despicar qu'apelavan alara. Ieu cresi que fasián ambe los buòus a l'epòca, mès pièi aviam una pichona batusa… Sul libre qu'avètz vist, là… Aviam una pichona batusa, un motur, e calcàvem al fur e a mesura. »
L'aire de battage« Là nous sommes sur l'aire à battre de la ferme, donc, et c'est là qu'ils dépiquaient le grain par piétinement. Ils apportaient les gerbes là et c'est là que ça se faisait. Ils rassemblaient le grain là-dessus, c'était pavé partout et c'était le dépiquage comme ils l'appelaient alors. Moi je crois qu'ils faisaient avec les bœufs à l'époque, mais après nous avions une petite batteuse… Sur le livre que vous avez vu, là… Nous avions une petite batteuse, un moteur, et nous dépiquions au fur et à mesure. »
Localisation
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