Las pomas, los perons e la citra

Collecté en 2000 par IOA Sur la Commune de Mayran Voir sur la carte
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Introduction

On trouvait des pommiers (pomièrs) dans les haies (bartasses), mais on plantait aussi de véritables pomarèdas.

Il y avait les variétés à couteau, les variétés de longue conservation, les variétés à cidre (citra)…

Pour remplacer le vin ou l'économiser, on fabriquait un peu de cidre. En occitan, le mot citra est féminin. Celui qui pressait le cidre était appelé lo citraire. On se regroupait pour écraser (escrachar) les pommes avec l'escracha-pomas et les presser (premsar, trolhar) au moyen d'un pressoir appelé truèlh.

On faisait aussi du cidre avec de petites poires (perons) sauvages : los trompa-pastres.

Vidéo

© Institut occitan de l'Aveyron - Réalisation Amic BEDEL

Robert et Roger BORIES

né en 1949 aux Ausselats de Mayran ; né en 1920 à La Bessarède de Mayran.

Transcription

Occitan
Français
« E ben aquò's l'utís que fasèm la citra. No'n servèm per far la citra e per la biure apièi.
Aicí i a de totas las pomas, n'i a de rojas, n'i a verdas, n'i a de totas las raças. Lo mesclèm tot pièi o broièm e o cachèm aquí. Pièi atapèm lo chuc de… Lo daissèm bolhir. De còps ne buvèm de fresca, de còps… E pièi ne fasèm un bocin de Vittel.
Aquí li metiam lo pomat. Quand las pomas son broiadas, lo daissèm confir o de còps lo cachèm de suita, aquò depend.
Lo que mai n'i aviá aquò èra la posaraca. Èra la pus…
– La posaraca e la roja, la mirga.
– Una roja, la mirga oui. Quauques perons mès pas gaire res. Los trompa-pastres aquò èra per far la premièira citra. Los perons, quoi.
– Los perons sauvatges sustot.
– Alara l'apelavan coma aquò per çò que soi-disant èra verda e èra madur quand mème, e trombavan lo pastre. Contava que… Encara n'avèm quauques perièrs. »
Le cidre
« Eh bien c’est l’outil avec lequel nous faisons le cidre. Nous nous en servons pour faire le cidre et pour le boire ensuite.
Ici il y a de toutes les pommes, il y en a des rouges, il y en a des vertes, il y en a de toutes les variétés. Nous mélangeons tout puis nous le broyons et nous le pressons là. Puis nous prenons le jus de... Nous le laissons fermenter. Parfois nous en buvons du frais, parfois... Et ensuite nous en faisons un peu de Vittel.
Là nous y mettions le marc de pommes. Quand les pommes sont broyées, nous le laissons fermenter ou parfois nous le pressons tout de suite, ça dépend.
Celle dont il y avait le plus c’était la pouzaraque. C’était la plus...
– La pouzaraque et la rouge, la mirgue.
– Une rouge, la mirgue oui. Quelques petites poires mais pas grand-chose. Les trompe-pastres c’était pour faire le premier cidre. Les petites poires, quoi.
– Les petites poires sauvages surtout.
– Alors ils l’appelaient comme ça parce qu’elle était soi-disant verte et elle était mûre quand même, et elles trompaient le berger. Il racontait que... Nous en avons encore quelques poiriers. »

Localisation

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