Huile sur toile représentant saint Clément (sant Clamenç) agenouillé et en prière au pied d'une cascade et d'un ovidé, janvier 1992

Introduction

Huile sur toile représentant saint Clément (sant Clamenç) agenouillé et en prière au pied d'une cascade et d'un ovidé, janvier 1992

« “Pèlerinages à saint Clément pour les enfants.” (N. de Cornac)
“Saint Clément est le patron secondaire de la paroisse. Il a sa chapelle et sa statue dans l’église. A 300 m. du village, dans un endroit isolé, se trouve une petite cabane qui abrite une source. C’est là que se serait trouvé le village primitif de Martrin. Cette eau guérit les enfants qui sont faibles des jambes, qui les ont de travers ou ne peuvent pas marcher, et que l’on appelle, pour cette raison, “clamensous(es)’’. On y venait de loin et même d’autres départements, pour y apporter les enfants. On puisait de l’eau sur place et on y baignait l’enfant. Puis on amenait celui-ci à l’église pour baiser la relique. Ce pèlerinage a beaucoup perdu de son importance. A Martrin, la coutume s’est maintenue de rassembler les enfants de la paroisse le 3e dimanche d’août : messe, vénération, baisement de la relique... Mais cela n’a pas lieu le 23 novembre, fête du saint.
La fête du village est le 8 septembre, jour de la Nativité de la Vierge, patronne de la paroisse.” (A. Sabatier, Martrin)
“On amenait à la fontaine de saint Clément les enfants qui avaient des difficultés à marcher (chevilles gonflées, par exemple). On trempait les pieds de l’enfant dans l’eau et on donnait une messe.
On raconte qu’un mendiant, passant par là, fut guéri par l’eau de la source et qu’il découvrit ainsi ses vertus.
Autrefois, la procession avait lieu le jour de la saint Clément, à la fin novembre. Ces dernières années, elle se faisait le dimanche suivant le 15 août.” (H. Condomines, Montclar)
“On va à la croix de saint Clément pour les enfants rachitiques, qui ont le “mal nousat”.” (N. de Saint-Izaire)
Croix :
“En haut du village, il y a une croix en fer forgé, avec une niche pour y déposer le reliquaire. C’est là qu’avait lieu la procession dominicale. La Croix-Haute, à 1 km de Martrin : on y faisait la procession, le jour de l’Ascension. La Croix de Larnandié, la Croix de saint Clément et une troisième croix à la sortie du village étaient les croix de Rogations et marquaient les limites de la terre de Martrin.” (A. Sabatier) » (Extrait de Les Saints en Rouergue…, de Jean Delmas, 1982)

Martrinh, genièr de 1992