Marquisa del fauborg
Collecté en 2000 par IOA Sur les Communes de Marnhagues-et-Latour, Sévérac-le-Château Voir sur la carte
Introduction
Lorsqu'un veuf (viuse) ou une veuve (viusa) se remariait, on organisait de bruyants charivaris (caravalins, carvalins, carivaris…) qui sont encore dans les mémoires.
Cette tradition offensante avait pour but de faire entendre le désaccord supposé du défunt ou de la défunte.
Des chansons étaient écrites pour la circonstance.
L'informateur précise que Marquisa del Faubourg est le nom d'une chienne (canha).
Vidéo
© Amic BEDEL - Tous droits réservés Institut occitan de l'Aveyron
Victor (Victorin) ALAUZET
né en 1919 au Moulin de La Calçade de Sévérac.
Transcription
Occitan
Français
« Autres còps, quand quauqu'un se tornava maridar, èra una abituda de faire çò qu'apelavan un charivari. Embestiavan l'òme sustot dincas a tant que iè age pagat a biure o prepausa quicòm per iè far plaser. Alara fasián de cançons onte se fotián d'eles.
Me sovene pas que d'un bocin d'una que disiá aital :
“Marquisa del fauborg,
As un pauc tròp de lenga,
La li farem passar,
A-n-aquela brava femna.
Qual sap de que rodava,
Ièr ser après sopar ?
Aquela granda garça,
Nos veniá escotar !”
Marquisa èra lo can de la femna que los escotava, perque podián pas donar lo nom de la femna… Aquò se fasiá pas. Alara caliá devinhar. »
Me sovene pas que d'un bocin d'una que disiá aital :
“Marquisa del fauborg,
As un pauc tròp de lenga,
La li farem passar,
A-n-aquela brava femna.
Qual sap de que rodava,
Ièr ser après sopar ?
Aquela granda garça,
Nos veniá escotar !”
Marquisa èra lo can de la femna que los escotava, perque podián pas donar lo nom de la femna… Aquò se fasiá pas. Alara caliá devinhar. »
Marquise du faubourg
« Autrefois, quand quelqu'un se remariait, on avait pour habitude de faire ce qu'ils appelaient un charivari. Ils embêtaient l'homme surtout jusqu'à ce qu'il leur paie à boire ou propose quelque chose pour leur faire plaisir. Alors ils faisaient des chansons dans lesquelles ils se foutaient d'eux.
Je ne me souviens que d'un extrait d'une qui disait ainsi :
“Marquise du faubourg,
Tu as un peu trop de langue,
Nous la lui ferons passer,
À cette brave femme.
Qui sait pourquoi elle rôdait,
Hier soir après souper ?
Cette grande garce,
Devait nous écouter !”
Marquise était le chien de la femme qui les écoutait, parce qu'ils ne pouvaient pas donner le nom de la femme… Ça ne se faisait pas. Alors il fallait deviner. »
« Autrefois, quand quelqu'un se remariait, on avait pour habitude de faire ce qu'ils appelaient un charivari. Ils embêtaient l'homme surtout jusqu'à ce qu'il leur paie à boire ou propose quelque chose pour leur faire plaisir. Alors ils faisaient des chansons dans lesquelles ils se foutaient d'eux.
Je ne me souviens que d'un extrait d'une qui disait ainsi :
“Marquise du faubourg,
Tu as un peu trop de langue,
Nous la lui ferons passer,
À cette brave femme.
Qui sait pourquoi elle rôdait,
Hier soir après souper ?
Cette grande garce,
Devait nous écouter !”
Marquise était le chien de la femme qui les écoutait, parce qu'ils ne pouvaient pas donner le nom de la femme… Ça ne se faisait pas. Alors il fallait deviner. »
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