Aprene lo francés

Collecté en 2000 Sur la Commune de Maleville Voir sur la carte
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Introduction

Les enfants nés au début du XXe siècle arrivaient souvent à l'école parfaitement occitanophones mais peu ou pas du tout francophones. Ils étaient alors punis quand ils parlaient leur langue maternelle.

Vidéo

© Institut occitan de l'Aveyron - Réalisation Amic BEDEL

Cyrille VAYRE

né en 1919 au Furvidou de Maleville.

Transcription

Occitan
Français
« Quand anèri a l’escòla, apèi, lo patoès… Èra defendut de parlar dins la cort de l’escòla. Pichòt a pichòt, me metèri a parlar francés, pas ambe los parents, mès enfin a l’escòla.
Quand nos entendiá, lo mèstre, parlar patoès, nos punissiá en nos donent de linhas a copiar, lo ser, après la sortida de l’escòla. Voilà. Pendent tres-quarts d’ora, una ora, aquò depend… Voliá pas nos entendre parlar patoès. Alèra que, un pauc totes, a-n-aquel moment, parlàvem pas que patoès avant de dintrar, de començar l’escòla.
L’escòla, la comencèri a cinc ans, en 1924. Pèissas après, bon, me metèri a parlar francés mès, monses parents… ma mèra parlava francés un bocin, mès mon pèra ne parlava pas plan. »
Apprendre le français
« Quand j’allai à l’école, ensuite, le patois... Il était interdit de parler dans la cour de l’école. Petit à petit, je me mis à parler français, pas avec mes parents, mais enfin à l’école.
Quand le maître nous entendait parler patois, il nous punissait en nous donnant des lignes à copier, le soir, après la sortie de l’école. Voilà. Pendant trois-quarts d’heure, une heure, ça dépend... Il ne voulait pas nous entendre parler patois. Alors que, à peu près tous, à ce moment-là, nous ne parlions que patois avant de rentrer, de commencer l’école.
Je commençai l’école à cinq ans, en 1924. Puis ensuite, bon, je me mis à parler français mais mes parents... ma mère parlait un peu français, mais mon père ne le parlait pas bien. »

Localisation

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