La mesena e lo sòrt

Collecté en 2000 Sur la Commune de Lestrade-et-Thouels Voir sur la carte
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Introduction

Dans tous les pays et à toutes les époques, les jeteurs de sorts et autres emmascaires, emmesenaires, empatufaires ou devinhaires ont fait partie de la sociabilité locale.

Outre le recours à la religion, il existait plusieurs techniques pour se protéger des sorciers : porter un vêtement à l'envers, faire cuire des clous, frapper un mannequin représentant le jeteur de sorts, réciter une formule, porter plusieurs couvre-chefs à la fois…

Vidéo

© Institut occitan de l'Aveyron - Réalisation Amic BEDEL

Léon COSTES

né en 1936 à La Bessière de Lestrade.

Transcription

Occitan
Français
« La mesena se disiá ben, aquò, de còps…
Disián : “Aviái un polit tropèl d'aucas o una maurada de porcèls, i a un tal un jorn que los me vegèt, sai que los m'emmesenèt parce que dempièi aquelas bèstias fan pas pus.”
Se disiá aquò mès sai que o duviá èsser aital. Sai pas… Duèi se'n parla pas pus de tot aquò, lo monde an pas léser de parlar d'aquò.
N'i a que soi-disant prenián d'ai(g)a benesida, ne gitavan per tuar lo sòrt o la mesena. Cadun disiá la siá. »
La sorcellerie et le mauvais sort
« La sorcellerie ça se disait bien, ça, des fois…
Ils disaient : “J'avais un joli troupeau d'oies ou une portée de porcelets, un tel un jour les vit, sans doute me les ensorcela-t-il parce que depuis ces bêtes ne profitent plus.”
Ça se disait mais sans doute que ça devait être ainsi. Je ne sais pas… Aujourd'hui on n'en parle plus de tout ça, les gens n'ont pas le loisir de parler de ça.
Il y en a qui soi-disant prenaient de l'eau bénite, ils en jetaient pour tuer le sort ou la sorcellerie. Chacun disait la sienne. »

Localisation

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