La borrèia e los musicaires

Collecté en 1994 Sur la Commune de Lescure-Jaoul Voir sur la carte
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Introduction

Nous n’avons pas pu relever la trace de l’existence d’instruments anciens sur le canton de La Salvetat, hormis l’accordéon diatonique, l’harmonica et la clarinette.

De nombreux joueurs d’accordéon diatonique restent encore ancrés dans les mémoires. Citons par exemple Siméon Thomas sur la commune de Lescure-Jaoul ; Gustave Lambay, un aveugle de La Salvetat qui se déplaçait à pied dans de nombreuses foires, fêtes, veillées ou noces de la région et qui vivait exclusivement de la musique ; Mazenc du Théron à la limite de la commune de La Salvetat ; Estivals du Ran également sur la commune de La Salvetat, sans oublier Roger Garrigues aujourd’hui domicilié à Pampelonne dans le Tarn et qui vécut longtemps sur la commune de Tayrac ou Lucien Ricard de Flauzins (commune de Lescure-Jaoul), tous deux nés au Théron (commune de Rieupeyroux).

Toutefois, à l’instar du canton de Naucelle, la plupart des fêtes votives du pays restèrent longtemps le monopole des musiciens de Carmaux, même si on engageait parfois les musiciens de Najac, de Villefranche de Rouergue, de Mirandol-Bourgnounac ou de Sauveterre. 

Au lendemain de la Guerre de 1914, un instituteur de Castelmary nommé Besset jouait de la clarinette avec l’équipe des musiciens de Sauveterre et vint animer, plusieurs années durant, les fêtes des environs.

En dehors des danses de couples introduites dans le pays après 1850-1860 (polka, scottisch, mazurka, valse, quadrille, valse-vienne, gigue, et leurs dérivées comme la polka piquée, la mièja-valsa), les danses les plus populaires du pays étaient les suivantes : la bourrée à deux et la bourrée à quatre appelée aussi quatreta

Dans la commune de Crespin et à La Rivière (81), certains informateurs distinguent la borrèia de l’auvernhassa. Sur la commune de Lescure-Jaoul, on trouvait en outre une forme particulière de bourrée à quatre dénommée la rassegaira dont nous avons déjà entendu parler lors de nos enquêtes à Najac et à Saint-André de Najac. 

Le filoset se dansait semble-t-il sur l’ensemble du canton ainsi que la bufatièira appelée aussi ronda del conflet sur les communes de Lescure-Jaoul et de La Salvetat. 

On clôturait toujours les fêtes votives et parfois même on les débutait par lo tròta-topin, sorte de farandole pratiquée en outre sur les cantons voisins de Baraqueville-Sauveterre et Naucelle. (CORDAE)

Ethnotexte

Transcription

Occitan
Français
« Lo que se dançava lo mai aquò èra la borrèia.
Los musicaires venián a pè. »

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