Los tres gals
Introduction
Un mimologisme est la transcription d'une imitation d'êtres vivants (animaux…) ou de choses animées (moulins…).
Cette formule mettant en scène trois coqs (gals) vivant dans des exploitations plus ou moins riches est assez répandue en Aveyron.
Vidéo
© Institut occitan de l'Aveyron - Réalisation Amic BEDEL
Louise et Gabriel PONS
née Sermet en 1921 au Vibal ; né en 1919 à La Rouquette de Pont de Salars.
Transcription
Occitan
Français
« Un còp èra los òmes fasián la bringue, partissián a la fièira del Pònt, qu'èra cada setze del mes, e tornavan lo matin quand i se vesiá.
Alara, quand passavan a La Combeta, lo gal cantava e disiá :
“Que sèm pauuuuure au(g)aaaaan !”
Pièi quand arribavan a Las Longanhas, lo de Las Longanhas cantava atanben e disiá :
“Aital sèm beeeen cada aaaaans !”
E pièi, lo de La Roqueta, quand arribava, lo patron, lo gal cantava atanben e disiá :
“Ieu soi estaaaat lo pus rusaaaaat !”
– Per çò que pagava pas jamai…
– A non… »
Alara, quand passavan a La Combeta, lo gal cantava e disiá :
“Que sèm pauuuuure au(g)aaaaan !”
Pièi quand arribavan a Las Longanhas, lo de Las Longanhas cantava atanben e disiá :
“Aital sèm beeeen cada aaaaans !”
E pièi, lo de La Roqueta, quand arribava, lo patron, lo gal cantava atanben e disiá :
“Ieu soi estaaaat lo pus rusaaaaat !”
– Per çò que pagava pas jamai…
– A non… »
Les trois coqs
« Autrefois les hommes faisaient la bringue, ils partaient à la foire de Pont-de-Salars, qui était tous les seize du mois, et ils revenaient le matin quand on y voyait.
Alors, quand ils passaient à La Combette, le coq chantait et il disait :
“Comme nous sommes pauuuuvres cette annééééée !”
Puis quand ils arrivaient aux Longagnes, celui des Longagnes chantait aussi et il disait :
“Ainsi nous sommes bieeeen chaque annééééée !”
Et puis, celui de La Roquette, quand il arrivait, le patron, le coq chantait aussi et il disait :
“Moi j’ai étéééé le plus rusééééé !
– Parce qu’il ne payait jamais...
– Ah non... »
« Autrefois les hommes faisaient la bringue, ils partaient à la foire de Pont-de-Salars, qui était tous les seize du mois, et ils revenaient le matin quand on y voyait.
Alors, quand ils passaient à La Combette, le coq chantait et il disait :
“Comme nous sommes pauuuuvres cette annééééée !”
Puis quand ils arrivaient aux Longagnes, celui des Longagnes chantait aussi et il disait :
“Ainsi nous sommes bieeeen chaque annééééée !”
Et puis, celui de La Roquette, quand il arrivait, le patron, le coq chantait aussi et il disait :
“Moi j’ai étéééé le plus rusééééé !
– Parce qu’il ne payait jamais...
– Ah non... »
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