Glènh-Glènh e la mameta (End vas mameta ?)

Collecté en 1993 Sur la Commune de Le Cayrol Voir sur la carte
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Introduction

Glènh-Glènh faisait partie de ces petits artisans ambulants qui sillonnaient jadis les campagnes. Les habitants du Cayrol et des communes environnantes l'avaient surnommé Glènh-Glènh à cause du cri qu'il lançait pour annoncer son passage.

L'étameur passait généralement une fois par an dans les villages au printemps, avant les fêtes votives ou bien au début de l'hiver. Son travail consistait à redonner de la brillance aux ustensiles de cuisine.

Glènh-Glènh, lors de ses passages, réparait aussi les plats, les chaudrons et les parapluies.

A la sortie de l'école, les enfants le suivaient dans le moindre de ses déplacements.

Au Cayrol, il passait généralement en automne. Il s'installait sur la place du village, devant l'église, et restait deux ou trois jours puis repartait plus loin. Il se déplaçait à pied avec un sac sur le dos.

L'histoire que Marie-Louise lui prête ici reprend en réalité une formulette très courante dans toute la région (elle se trouve parfois même incluse dans un jeu). (CORDAE)

Son

Marie-Louise GIRBAL

née Lacaze en 1922 à La Guiraldie du Cayrol, décédée en 2015.

Transcription

Occitan
Français
« L’apelàvem Glènh-Glènh parce que totjorn disiá quand passava :
“Glènh-Glènh, Glènh-Glènh...”
La mameta de Cossanas montava pel camins e rencontrèt Glènh-Glènh, un paure, que passava un còp per an per estamar les culhièrs. Petaçava les paraplèjas e mème la vaissèla copada.
“Ent vatz mameta ?
– A la messeta !
– De qué far ?
– Pregar Dius !
– E per qual ?
– E pel bon Dius !
– Me prendriatz pas ieu ?
– O non que petariatz tròp !
– A non petarai pas !”
E tot en un còp : Prrrrooommm ! Prrroomm !
“A polisson !”
E la mameta inquièta se vira en brandi(gu)ent sa cana. »

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Localisation

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