Nòu sòrres sièm…

Collecté en 1991 Sur la Commune de Laval-Roquecezière Voir sur la carte
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Introduction

La structure de ce chant ressemble étrangement à celle d’'un conte généralement versifié trés répandu dans les Monts de Lacaune et intitulé “"Las nòu vertats"”, dans lequel chacune des neuf vérités, comme ici les neuf couplets, rime chaque fois avec un chiffre différent s’'échelonnant de un à neuf. (CORDAE)

Dans le montage, Georges Amalric chante le début de la chanson et Albert Caylet la fin.

Son

Albert CAYLET

né en 1920 au Fromental de Laval-Roquezécière.

Transcription

Occitan
Français
« N’i aviá una de las sièis,
Que son òme n’èra un cirièis,
I montavan totas sièis.

Repic :
Nòu sòrres sièm,
Totas nòu mal maridadas,
Nòu sòrres sièm,
Totas nòu mal maridadas sièm.

N’i aviá una de las sèt,
Que son òme n’èra fòrt lèd,
Las ledejava totas sèt.

N’i aviá de las uòch,
Son òme n’èra un bruòg,
Las bruòjava totas uòch.

N’i aviá una de las nòu,
Que son òme n’èra tot nòu,
Lo volián totas nòu. »
Neuf sœurs nous sommes
« Il y en avait une des six,
Dont le mari était un cerisier,
Elles y montaient toutes les six.

Refrain :
Neuf sœurs nous sommes,
Toutes neuf mal mariées,
Neuf sœurs nous sommes,
Toutes neuf mal mariées nous sommes.

Il y en avait une des sept,
Dont le mari était fort laid,
Elles le rendaient laid toutes les sept.

Il y en avait une des huit,
Son mari était un râble,
Il les râblait toutes les huit.

Il y en avait une des neuf,
Dont le mari était tout neuf,
Elles le voulaient toutes les neuf. »
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