Lo charivari

Collecté en 2000 par IOA Sur les Communes de Laval-Roquecezière, St-Sever-du-Moustier Voir sur la carte
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Introduction

Lorsqu’un veuf (viuse) ou une veuve (viusa) se remariait, on organisait de bruyants charivaris (caravalins, carvalins, carivaris…). Cette tradition offensante avait pour but de faire entendre le désaccord supposé du défunt ou de la défunte.

Vidéo

© Institut occitan de l'Aveyron - Réalisation Amic BEDEL

Augustine PRIVAT

née Palis en 1931 à Laval-Roquecezière.

Transcription

Occitan
Français
« Quand fasián charivari e ben fasián fòrça bruch. E lo bruch èra fach ambe de qué ? Tustavan sus de pades, de caçairòlas, sus tot çò que trapavan. Te fasiá un gròs bruch, aquò ! E per lo faire finir, e ben èra çò melhor que los futurs nòvis los invitèsson a manjar la fo(g)assa, a biure un còp. Èra çò melhor per finir de tot aquò, autrament recomençavan cada ser, los quauques jorns abans que se maridèsson. »
Le charivari
« Quand ils faisaient le charivari eh bien ils faisaient beaucoup de bruit. Et avec quoi le bruit était fait ? Ils frappaient sur des poêles, des casseroles, sur tout ce qu'ils trouvaient. Ça te faisait un gros bruit, ça ! Et pour le faire arrêter, eh bien le mieux c'était que les futurs mariés les invitent à manger la fouace, à boire un coup. C'était le mieux pour faire arrêter tout ça, sinon ils recommençaient chaque soir, les quelques jours avant qu'ils se marient. »

Localisation

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