La Guilhaumèla
Introduction
Cette chanson connue aussi dans d'autres régions sous les noms de "Cadet Rousselle" ou "Jan de Nivèla" trouverait son origine, selon certains auteurs, dans les dernières années de l'Ancien Régime où elle aurait été un chant satyrique adressé à la reine Marie-Antoinette. Mais peut-être le thème existait-il déjà auparavant et avait-il été repris pour la circonstance.
Dans la région, "La Guilhaumèla" nous a été présentée comme une ronde de veillées et parfois même de feux de la Saint-Jean.
Elle servait parfois aussi avec des paroles adaptées, pour les charivaris extrêmement virulents dans certaines communes du canton. Ces charivaris sur la commune de Laval-Roquecezière étaient toujours précédés d'une joncada effectuée à l'aide de paille avec laquelle les jeunes gens traçaient un chemin reliant les maisons des futurs époux.
A l'occasion de ces charivaris on fabriquait des taures, sorte de tambour à friction fait d'une peau tendue sur une topina sans fond et que l'on faisait vibrer à l'aide d'une ficelle passée dans un trou au centre de la peau et frottée avec les doigts enduits de poix de cordonnier.
Avec une topina trouée les jeunes gens, ainsi que nous l'avons déjà vu pour le canton de Vézins imitaient également le meuglement des bovins.
Si les futurs époux ne voulaient pas acomodar c'est-à-dire payer le tribut demandé (à boire et à manger pour tout le monde) le charivari pouvait se répéter pendant plusieurs jours jusqu'à la date du mariage. (CORDAE)
Son
Noémie CALMELS
née Fournier en 1928 à Ambialet (81).
Transcription
Occitan
Français
Un japa prim, un japa gròs, (bis)
E l’autre se’n va quand òm l’apèla,
Coma lo can de Jan de Nivèla.
Jin jon e jan
La Guilhaumèla a son enfant. (bis)
La Guilhaumèla n’a un topin, (bis)
Que jamai ne vòl pas bolhir, (bis)
Sans un tròç de tindèla,
De la longor de la porcèla.
Jin jon e jan
La Guilhaumèla a son enfant. (bis) »
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