L'escodre

Collecté en 1999 par IOA Sur les Communes de Lanuéjouls, Prévinquières Voir sur la carte
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Introduction

Dans les temps anciens, on battait le grain à la latte (lata, pèrga) d’origine celtique ou au fléau (flagèl) d’origine latine. 

Dans certains secteurs, on dépiquait aussi par piétinement (calcar, caucar, chaupir) ou à l'aide d'un rouleau épannelé (rotlèu, redolet). 

Les fermes disposaient en général d'une aire de battage pavée (sòl). Dans les villages, il y avait parfois un sòl commun. 

Les premières machines, appelées cròcapalhas, rasclet ou rasclaire, étaient actionnées par des hommes, à la manivelle, ou par un manège de bœufs ou de juments. Vinrent ensuite les batteuses utilisant l’énergie produite par une machine à vapeur. 

Après, il fallait venter le grain au tarare (ventador, ventaire). Dans les temps anciens, on séparait le grain de ses poussières au vent, dans un tamis (curvèl).

La main d'œuvre était toujours importante et l'entraide primordiale.

Le grain était déposé soit dans un bâtiment dédié (granièr), soit à l'étage (plancat, trast) de la maison ou d'une dépendance. On le conservait parfois dans de grands contenants en paille de seigle (palhassas).

Ethnotexte

Gabriel GRÈS

né en 1918 à Lanuéjouls.

Transcription

Occitan
Français
« Me rapèli, quand portavi los sacs, de còps nos fasián metre lo gran dins aquelas palhassas bèlas. »

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