Lo campanièr
Introduction
Dans chaque paroisse, une personne s'occupait de la sonnerie des cloches : lo campanièr ou la campanièira si c'était une femme.
En plus des offices, le campanièr devait sonner l'angélus et remplir sa fonction en cas de décès dans la paroisse (glas et enterrement), ainsi que les jours de mariage et de baptême, et tenter d’éloigner les orages en sonnant les cloches. Dans certaines paroisses on sonnait également les calendes pour Noël.
Bénévole, il était rémunéré par des dons en nature lors d’une ou de plusieurs quêtes annuelles.
L'électrification des cloches, dans la seconde moitié du XXesiècle, mit fin à cette charge.
Vidéo
© Institut occitan de l'Aveyron - Réalisation Amic BEDEL
Raymonde AYFRE
née Costes en 1934 à Palmas.
Transcription
Occitan
Français
« Oui, èra pagat. Quand se maridavan, li donavan… Me sovene pas bien… Los baptèmes, li donavan quicòm. E pièi la comuna lo pagava un pauc.
O voliá pas far, mon pèra, e pièi lo mèra de Paumàs, Mossur Redond, li di(gu)èt :
“Vendretz, vos balhairai un calitre o dos de blat. E alara, li di(gu)èt, passaretz pertot.”
Coma aquò o fasquèt sinon o voliá pas far. »
O voliá pas far, mon pèra, e pièi lo mèra de Paumàs, Mossur Redond, li di(gu)èt :
“Vendretz, vos balhairai un calitre o dos de blat. E alara, li di(gu)èt, passaretz pertot.”
Coma aquò o fasquèt sinon o voliá pas far. »
Le sonneur de cloches
« Oui, il était payé. Quand ils se mariaient, ils lui donnaient… Je ne me souviens pas bien… Les baptêmes, ils lui donnaient quelque chose. Et puis la commune le payait un peu.
Il ne voulait pas le faire, mon père, et puis le maire de Palmas, Monsieur Redon, lui dit :
“Vous viendrez, je vous donnerai un décalitre ou deux de blé. Et alors, lui dit-il, vous passerez partout.”
Comme cela il le fit sinon il ne voulait pas le faire. »
« Oui, il était payé. Quand ils se mariaient, ils lui donnaient… Je ne me souviens pas bien… Les baptêmes, ils lui donnaient quelque chose. Et puis la commune le payait un peu.
Il ne voulait pas le faire, mon père, et puis le maire de Palmas, Monsieur Redon, lui dit :
“Vous viendrez, je vous donnerai un décalitre ou deux de blé. Et alors, lui dit-il, vous passerez partout.”
Comme cela il le fit sinon il ne voulait pas le faire. »
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