L'ora e l'angèlus

Collecté en 2000 Sur les Communes de Laissac, St-Laurent-d'Olt Voir sur la carte
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Introduction

Dans chaque paroisse, une personne s'occupait de la sonnerie des cloches : lo campanièr ou la campanièira si c'était une femme.

En plus des offices, le campanièr devait sonner l'angélus et remplir sa fonction en cas de décès dans la paroisse (glas et enterrement), ainsi que les jours de mariage et de baptême, et tenter d’éloigner les orages en sonnant les cloches. Dans certaines paroisses on sonnait également les calendes pour Noël.

Bénévole, il était rémunéré par des dons en nature lors d’une ou de plusieurs quêtes annuelles.

L'électrification des cloches, dans la seconde moitié du XXesiècle, mit fin à cette charge.

La tradition orale rapporte que, pour éloigner les revenants (trèvas), on implanta des croix à la croisée des chemins et on se mit à sonner l'angélus.

Vidéo

© Institut occitan de l'Aveyron - Réalisation Amic BEDEL

CASES EMILE ET RISPAIL JOSEPH

né en 1932 à Laissac ; né en 1918 à Saint-Laurent d'Olt.

Transcription

Occitan
Français
« Ten, aicí avèm miègjorn.
– Avèm miègjorn.
– I a pas que sièis oras que mancan.
– Mancan ?
– Lo matin.
– A ! Sièis oras, non, comença a sèt oras.
– Comença a sèt oras. Ieu, a sièis oras, aimariái que sasquèssa a sièis oras. A sièis oras soi desrevelhat.
– Cal esparar…
– Cal esperar sèt oras.
– Que l'angèlus pica.
– Ah oui, l'angèlus pica. »
L'heure et l'angélus
« Tiens, ici nous avons midi.
– Nous avons midi.
– Il n'y a que six heures qui manquent.
– Qui manquent ?
– Le matin.
– Ah ! Six heures, non, ça commence à sept heures.
– Ça commence à sept heures. Moi, à six heures, j'aimerais que ce soit à six heures. À six heures je suis réveillé.
– Il faut attendre…
– Il faut attendre sept heures.
– Que l'angélus sonne.
– Ah oui, l'angélus sonne. »

Localisation

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