Lo barralon de vin

Collecté en 2001 par IOA Sur la Commune de Laguiole Voir sur la carte
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Introduction

Les trèvas ou trèves sont des revenants qui se manifestaient de diverses manières afin de contraindre les héritiers à faire dire des messes pour le repos de l'âme du défunt.

Cette croyance était très répandue jusqu'au début du XXe siècle.

Pour faire cesser ces phénomènes, on faisait appel au curé.

La tradition orale rapporte que les croix implantées dans les campagnes et la sonnerie de l'angélus chassaient les trèvas.

En Rouergue septentrional, la référence aux trèvas a quasiment disparu de la tradition orale, sans doute sous l’influence du positivisme de l’émigration parisienne. On trouve surtout des récits démystificateurs relatifs aux fausses trèvas.

L’histoire du tonnelet (barralon), sorte d’arroseur arrosé, est un récit d’expérience très répandu en Rouergue et, parfois, la fausse trèva ne survit pas à ses blessures.

Ethnotexte

Arnaud GINISTY

né en 1931 à Laguiole.

Transcription

Occitan
Français
« Èran quatre o cinc, trabalhavan, avián ben pres de vin mès l’avián acabat. N’i aviá un que èra bon a far las comissions, èra pas bien desgordit, es per aquò que lo li envoièron. L’envoièron cercar de vin a-z-una bòria a costat. Mès que les altres di(gu)èron :
“Ten, li vam far por ! Vam far la trève !”
E un se rescondèt darriès un aure. L’altre tornava montar ambe son barralon de vin. Agèt por, pardí ! Atapèt son barral e pof ! sul cap de la trève ! E la trève tombèt, pardí… Quand arribèt ambe les altres, amont, lor di(gu)èt qu’aviá vista la trève e que l’aviá bandada. Mès que les altres cambièron de mina… Per rigolar d’un inocent fasquèron tuar l’altre… »

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