Femme pompant de l'eau à un puits (potz) ayant servi de cachette à un curé réfractaire, à Albès
Introduction
Femme pompant de l'eau à un puits (potz) ayant servi de cachette à un curé réfractaire, à Albès
De 1790 au Concordat de 1801 (Napoléon), les prêtres sont amenés à prêter serment à la Constitution civile du clergé. Ils sont alors appelés prêtres jureurs ou assermentés, par opposition aux prêtres insermentés ou réfractaires. Les prêtres jureurs étaient rejetés par la population. On les qualifiait d’intrus. En Rouergue, près de 700 prêtres réfractaires furent mis en réclusion à Rodez. Environ 500 d’entre eux seront déportés. Quelques-uns furent guillotinés. Beaucoup de prêtres réfractaires ont échappé à la déportation avec le soutien de la population, se cachant dans les bois en cas d’alerte et y célébrant parfois le culte, d’où leur surnom occitan de bartassièrs.
Al Beç, de Laguiòla
« Lo curat veniá se metre aiquí [al Beç] per se rescondre pendent la Revolucion, dins aquel potz. Aquò èra mon grand-paire qu’o disiá. » (Jeanne Roques)