Pause goûter (quatre-oras) de fenaison et paire de bovidés (parelh), au Monteil, 1931

Introduction

Pause goûter (quatre-oras) de fenaison et paire de bovidés (parelh), au Monteil, 1931

Neuf heures à Vines - Nòu oras a Vinas
« Neuf heures, “noou houros”, est le premier de ces repas. Je vois ma mère battre trois œufs avec des herbes (persil, feuille de bette, oignons), verser le tout dans la grande poêle chauffée avec un peu de graisse d’oie tandis qu’elle avait préalablement coupé une grande tranche de pain dans la tourte déjà utilisée jusqu’à moitié. Cette grande tranche est scindée en deux. L’omelette cuite, bien dorée, est roulée et la voici qui épouse exactement une partie de la tranche de pain, l’autre partie la recouvre, comme un couvercle. Le tout est glissé dans le panier où ont déjà trouvé place un “cabécou” entier, moelleux à point, un gros quignon de pain et un morceau de saucisse crue et une bouteille plate pleine de vin. Je me hâte vers le pré afin que l’omelette arrive encore chaude. » (Extrait de Mon village Vines vers 1900-1910, de Augustine Peyrefitte)

Quatre-oras al Montelh de Lacalm, 1931