Lo pastre
Introduction
Selon un calendrier immuable, les troupeaux de bovins (vacadas) montaient sur l'Aubrac pour la Saint-Urbain, le 25 mai, et redescendaient le 13 octobre pour la Saint-Géraud (Sant-Guirald).
Les pâturages d'estive sont appelés montanhas.
On fabriquait alors la fourme (forma) d'Aubrac dans les burons (masucs).
La vie des buronniers (montanhièrs), lo cantalés, lo pastre, lo vedelièr et lo rol était rude.
Le nombre de montanhièrs employés dans un masuc dépendait du nombre de vaches à traire. Dans les grandes montanhas, il pouvait y avoir un trascantalés, un traspastre ou pastre de sosta, un trasvedelièr… Le préfixe tras signifie second, assistant, littéralement derrière. Sostar signifie soulager.
La taille de la montanha se définissait d'ailleurs en fonction du nombre de montanhièrs qui y travaillaient. On disait : “Una montanha de cinc òmes.” Calmejana était une montanha de sèt òmes (sept hommes).
Le cantalés et le pastre assuraient la traite des vaches, matin et soir.
L’asegada est le nom du parcours que le pastre faisait suivre aux vaches en journée.
En général, c'était le pastre qui pressait le caillé et qui nettoyait les gèrlas, mais l'étape délicate du salage revenait au cantalés. C'est également le pastre qui soignait les cochons.
Ethnotexte
Henri TEILHOL
né en 1918 à Saint-Symphorien de Thénières.
Transcription
Occitan
Français
Aquò’s el que sonhava les pòrcs.
Fasiá lo lach qu’apelavan, la calhada, e la cachava per far la forma. »
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