Réception du clairon Guillaume Rolland au palais de l'Elysée, 55 rue du faubourg Saint-Honoré, à Paris (75008), 22 février 1914

Introduction

Réception du clairon Guillaume Rolland au palais de l'Elysée, 55 rue du faubourg Saint-Honoré, à Paris (75008), 22 février 1914

Le président de la République était M. Raymond Poincaré.

M. J. Rolland, maire de Saint-Rémy (Sant-Remèsi), commune de Montpeyroux (Montpeirós) ; Guillaume Rolland ; abbé Ginisty, curé de Lacalm (Lacalm) ; Adrien et Berthe Astruc, médecin d’Huplergues (Uplèrgas) commune de La Terrisse (La Tarrissa).

Le clairon Rolland s’illustra pendant la conquête de l’Algérie à Sidi-Brahim où il fut pris par Abd-el-Kader.

« Le 31 août 1913, une cérémonie exceptionnelle réunissait à Lacalm le préfet de l’Aveyron, l’évêque de Rodez, le général de Castelnau et toutes les notabilités locales. Concours de cabrette, chants, bal populaire, messe solennelle, tout cela en l’honneur d’un honorable vieillard promu officier de la Légion d’Honneur. Guillaume Rolland, né à Buffières, près de Lacalm, le 18 septembre 1821 dans une famille de paysans était devenu par les hasards de la vie militaire, clairon dans une compagnie affectée en Algérie. Si plusieurs actes de bravoure avaient signalé la valeur de ce soldat d’occasion, il devait rester comme le héros des combats de Sidi-Brahim (23-25 septembre 1845). Fait prisonnier par l’émir Abd-el-Kader qui lui intima l’ordre de sonner la retraite pour décourager les derniers combattants, Rolland sonna la charge au péril de sa vie. Le 27 avril 1846, il s’évadait du camp de la Mouloudja, où ses compagnons périrent, exécutés par les Berbères. Fait chevalier de la Légion d’Honneur le 21 août 1846, il devait ensuite exercer la profession de garde-forestier… » (Extrait de Mémoire d’Aubrac, de Etienne Andrieu et Claude Petit, 1997)

París, 22 de febrièr de 1914

M. J. Rolland, mèra de Sent-Remesi ; Guillaume Rolland ; abbé Ginisty, curat de Lacalm ; Adrien et Berthe Astruc, medecin d’Uplèrgas