Les vedèls a la montanha

Collecté en 1998 par IOA Sur la Commune de La Terrisse Voir sur la carte
J'apporte des précisions ou
je demande la traduction >

Introduction

Selon un calendrier immuable, les troupeaux de bovins (vacadas) montaient sur l'Aubrac pour la Saint-Urbain, le 25 mai, et redescendaient le 13 octobre pour la Saint-Géraud (Sant-Guirald).

Les pâturages d'estive sont appelés montanhas.

Pour la transhumance, les petits propriétaires regroupaient leurs troupeaux. Les vaches étaient ornées d'un collier avec une esquila ou une clapa.

On fabriquait alors la fourme (forma) d'Aubrac dans les burons (masucs).

Dans les temps anciens, les vaches étaient placées à l’estive chez les propriétaires des montanhas en échange de quelques kilos de fourme.

La traite avait lieu deux fois par jour au parc (pargue) qui servait à séparer les vaches des veaux. On déplaçait le parc pour amender (fumar) un maximum de terre. L'espace amendé était appelé fumada ou pargada. Le parc était composé de claies (cledas) ramées (ramadas) et de claies nues. En général, il avait trois compartiments : un megièr et deux cornièrs.

Pour inciter la vache à donner son lait, le vedelièr amairava (de maire : mère). Après avoir amorcé la traite avec le veau, il attachait ce dernier à la patte antérieure de sa mère avec une corde en crin appelée cambilha. Cette opération s'appelait cambilhar (de camba : jambe). Petit à petit on laissait de moins en moins de lait au veau.

Ethnotexte

André VALADIER

né en 1933 à La Terrisse.

Transcription

Occitan
Français
« Aquelses vedèls, lor caliá la fòrça de tornar davalar de la montanha. Pesavan pas gaire mai que quand i èran montats. E pièi caliá que tornèsson prene lo dessús. Aquò lor trabalhava la rusticitat. Res podiá pas preparar un vedèl melhor que quatre o cinc meses a la montanha.
Crese que, jusca Sent-Joan, lor laissavan una tetina. Lo 25 de mai, començavan de lor enlevar tres tetinas, còp sec. A Sent-Joan, la darnièira tetina passava dins la gèrla, anava pas pus al vedèl.
Urosament, la vaca amairada gardava totjorn un pauc de lach pel vedèl.
E les vedèls avián drech a un pauc de fen e d’èrba. »

Pas de traduction pour le moment.

© Tous droits réservés Institut occitan de l'Aveyron

Localisation

Vous aimerez aussi...

En cours de chargement...