End vas vielheta ?
Introduction
La foi n'empêchait pas l'existence de formules ou de chants satiriques ironisant sur le clergé, les paroissiens ou les pratiques religieuses.
Nous avons collecté cette formule quelque peu irrévérencieuse à plusieurs reprises en Rouergue.
Ethnotexte
Laure ALEXANDRE
née Grignac en 1930 à Saint-Chély.
Transcription
Occitan
Français
« Quand j’étais enfant, on jouait à la vielheta.
C’était un jeu de trape-trape.
Un enfant faisait la vielheta, les autres suivaient et lui disaient :
“End vas vielheta ?
– A la messeta.
– Per qué far ?
– Per pregar lo Bon Dius.
– Vòles me prendre ?
– O non que vessinariás tròp !
– Ai pas manjat de favols…
– Anèm, vèni !”
Alors les enfants allaient à la messe avec la vieille :
“Bia bia bia, bia bia bia, prout, prout, prout !”
Et c’était la course.
La vielheta attrapait les enfants. »
C’était un jeu de trape-trape.
Un enfant faisait la vielheta, les autres suivaient et lui disaient :
“End vas vielheta ?
– A la messeta.
– Per qué far ?
– Per pregar lo Bon Dius.
– Vòles me prendre ?
– O non que vessinariás tròp !
– Ai pas manjat de favols…
– Anèm, vèni !”
Alors les enfants allaient à la messe avec la vieille :
“Bia bia bia, bia bia bia, prout, prout, prout !”
Et c’était la course.
La vielheta attrapait les enfants. »
Pas de traduction pour le moment.
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