Las bèstias malautas

Collecté en 2000 Sur la Commune de La Salvetat-Peyralès Voir sur la carte
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Introduction

Dans tous les pays et à toutes les époques, les jeteurs de sorts et autres emmascaires, mesenièiras, empatufaires, sorcelors ou devinhaires ont fait partie de la sociabilité locale.

Il existait plusieurs techniques pour se protéger des sorciers : porter un vêtement à l'envers, faire cuire des clous, frapper un mannequin représentant le jeteur de sorts, réciter une formule, porter plusieurs couvre-chefs à la fois…

Vidéo

© Institut occitan de l'Aveyron - Réalisation Amic BEDEL

Henriette MAZARS

née Vabre en 1927 à Barraban de La Salvetat-Peyralès.

Transcription

Occitan
Français
« Autres còps entendiatz tot lo monde que disiá aquò :
“M'an gitat un sòrt !”
De daquòs coma aquò mès enfin figuratz-vos que aquò pòt pas èsser aquò, enfin d'après ieu… Ieu i cresi pas, jamai ! Mès aquí avián l’èr d’i creire realament, los anciens.
Se sabián de bèstias malautas, tanplan disián :
“Quauqu’un m’a gitat un sòrt !”
E ara avèm totjorn de bèstias malautas e cresi pas que siague los sòrts ! Las cal sonhar se son malautas et voilà ieu cresi. »
Les bêtes malades
« Autrefois vous entendiez tout le monde dire ça :
“Ils m'ont jeté un sort !”
Des choses comme ça mais enfin figurez-vous, ça ne peut pas être, enfin, d'après moi… Moi je n’y crois pas, jamais ! Mais les anciens avaient réellement l’air d’y croire.
S’ils avaient connaissance de bêtes malades, ils disaient aussi bien :
“Quelqu’un m’a jeté un sort !”
Et aujourd'hui nous avons toujours des bêtes malades et je ne crois pas que ce soit les sorts ! Il faut les soigner si elles sont malades et voilà moi je crois. »

Localisation

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