La bugada

Collecté en 1999 par IOA Sur les Communes de La Salvetat-Peyralès, Prévinquières Voir sur la carte
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Introduction

Certaines femmes, las lavairas, se faisaient payer pour faire la lessive (bugada) pour les autres.

Les cendres, conservées dans le cendrièr ou cendreta servaient à obtenir le lessiu pour laver le linge dans un chaudron en cuivre (pairòl). La bugada était ensuite rincée à la mare (pesquièr) ou au ruisseau (riu). On utilisait un battoir appelé batadoira. On étendait les draps (lençòls), après les avoir essorés par torsion (tòrcer), sur l'herbe ou sur une haie.

Très nombreuses sur le Ségala, les mares (pesquièrs) servaient de réserve d’eau pour l’irrigation, pour abreuver le gros bétail et pour la lessive (bugada). Elles étaient construites avec soin, à l’aide d'argile (tèrra riala).

Ethnotexte

Marcelle TAMALET

née Bruel en 1922 à Romette de La Salvetat-Peyralès, décédée en 2012.

Transcription

Occitan
Français
« La prumièira dròlla nasquèt en 56. Totas las pelhas, tiravi l’ai(g)a al torn, aquí per las lavar lo ser.
Prenián lo linge sec al pesquièr per que pesèsse pas tant. Aquí lo sablonavan, lo metián al solelh. N’i aviá que fasián lo lessiu ambe de cendres. »

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