La bugada
Introduction
Certaines femmes, las lavairas, se faisaient payer pour faire la lessive (bugada) pour les autres.
Les cendres, conservées dans le cendrièr ou cendreta servaient à obtenir le lessiu pour laver le linge dans un chaudron en cuivre (pairòl). La bugada était ensuite rincée à la mare (pesquièr) ou au ruisseau (riu). On utilisait un battoir appelé batadoira. On étendait les draps (lençòls), après les avoir essorés par torsion (tòrcer), sur l'herbe ou sur une haie.
Très nombreuses sur le Ségala, les mares (pesquièrs) servaient de réserve d’eau pour l’irrigation, pour abreuver le gros bétail et pour la lessive (bugada). Elles étaient construites avec soin, à l’aide d'argile (tèrra riala).
Ethnotexte
Marcelle TAMALET
née Bruel en 1922 à Romette de La Salvetat-Peyralès, décédée en 2012.
Transcription
Occitan
Français
Prenián lo linge sec al pesquièr per que pesèsse pas tant. Aquí lo sablonavan, lo metián al solelh. N’i aviá que fasián lo lessiu ambe de cendres. »
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