Garbièiras e plonjons
Introduction
En attendant les battages (l'escodre), les gerbes étaient entreposées sous forme de grands gerbiers (garbièiras, plonjons), près de l'aire à battre (sòl).
Dans les temps anciens, on battait le grain à la latte (lata, pèrga) d’origine celtique ou au fléau (flagèl) d’origine latine.
Dans certains secteurs, on dépiquait aussi par piétinement (calcar, caucar, chaupir) ou à l'aide d'un rouleau épannelé (rotlèu, redolet).
Les premières machines, appelées cròcapalhas, étaient actionnées par des hommes, à la manivelle, ou par un manège de bœufs ou de juments. Vinrent ensuite les batteuses utilisant l’énergie produite par une machine à vapeur.
Ethnotexte
Lucette et Jean BOUSQUIÉ
née Fournier en 1924 à Blauzac de La Salvetat, décédée en 2014 ; né en 1924 à Margat de La Salvetat, décédé en 2021.
Transcription
Occitan
Français
I a de plonjons que tenián un jorn per escodre. Comptavan que se podiá passar dins los sièis cents crosèls per jorn.
Aicí, i aviá practicament pas que Delmas que escodiá mai d'un jorn. »
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