La lana
Collecté en 2000 Sur les Communes de La Rouquette, Vailhourles, Villefranche-de-Rouergue Voir sur la carte
Introduction
Le linge était en général produit sur place avec la laine des brebis (lana de las fedas), ou avec des fibres végétales : le chanvre (cambi, cambe) et le lin.
La laine avait une valeur domestique et commerciale qu’elle a perdue de nos jours. On la vendait, on la faisait filer aux filatures du pays, on en faisait des couvertures piquées et des matelas… Quelquefois, on en filait un peu à la quenouille (conolha, conolhe) et au fuseau (fuse) ou au rouet (torn) pour tricoter.
Vidéo
© Institut occitan de l'Aveyron - Réalisation Amic BEDEL
Raymond et Lucette ASTOUL
né en 1938 à Saint-Grat de Vailhourles ; née en 1943 à La Melle de La Rouquette.
Transcription
Occitan
Français
« Un còp èra se vendiá un bocin, la lana. Ara degús ne vòl pas.
– La lana de las nòstras fedas, me'n soi estada servida per far des couvre-pieds, ieu.
– Per far de matelasses.
– De matelasses e des couvre-pieds. Alèra la portavi a La Vila, la me lavavan, la cardavan e après me fasiái un matelàs o un couvre-pied.
– L'anàvem lavar al lavador, un còp èra.
– Oui, sabi ben que z'o ai fach !
– La prenián… A La Roqueta, amont, nautres, èra al lavador que i a quand anatz a Sent-Grat, i aviá un lavador qu'es sus la comuna de La Roqueta, al-dejós Leonard, al Terond qu'apelàvem aquí. »
– La lana de las nòstras fedas, me'n soi estada servida per far des couvre-pieds, ieu.
– Per far de matelasses.
– De matelasses e des couvre-pieds. Alèra la portavi a La Vila, la me lavavan, la cardavan e après me fasiái un matelàs o un couvre-pied.
– L'anàvem lavar al lavador, un còp èra.
– Oui, sabi ben que z'o ai fach !
– La prenián… A La Roqueta, amont, nautres, èra al lavador que i a quand anatz a Sent-Grat, i aviá un lavador qu'es sus la comuna de La Roqueta, al-dejós Leonard, al Terond qu'apelàvem aquí. »
La laine
« Autrefois, elle se vendait un peu, la laine. Aujourd'hui personne n'en veut.
– La laine de nos brebis, je m'en suis eu servie pour faire des couvre-pieds, moi.
– Pour faire des matelas.
– Des matelas et des couvre-pieds. Alors, je l'apportais à Villefranche, ils me la lavaient, ils la cardaient et après je me faisais un matelas ou un couvre-pieds.
– Nous allions la laver au lavoir, autrefois.
– Oui, je sais bien que je l'ai fait !
– Elles la prenaient… À La Rouquette, là-haut, nous, c'était au lavoir qu'il y a quand vous allez à Saint-Grat, il y avait un lavoir qui est sur la commune de La Rouquette, au-dessous de Léonard, au Théron comme nous l'appelions ici. »
« Autrefois, elle se vendait un peu, la laine. Aujourd'hui personne n'en veut.
– La laine de nos brebis, je m'en suis eu servie pour faire des couvre-pieds, moi.
– Pour faire des matelas.
– Des matelas et des couvre-pieds. Alors, je l'apportais à Villefranche, ils me la lavaient, ils la cardaient et après je me faisais un matelas ou un couvre-pieds.
– Nous allions la laver au lavoir, autrefois.
– Oui, je sais bien que je l'ai fait !
– Elles la prenaient… À La Rouquette, là-haut, nous, c'était au lavoir qu'il y a quand vous allez à Saint-Grat, il y avait un lavoir qui est sur la commune de La Rouquette, au-dessous de Léonard, au Théron comme nous l'appelions ici. »
Localisation
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