Piège à oiseaux ou tendelle (tendèla, tindèla, taulèra, tauvèla, teulèla, teulassa, tiulàs) et genévriers (cades, ginibres), à Pierrefiche du Larzac, février 1999

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Introduction

Piège à oiseaux ou tendelle (tendèla, tindèla, taulèra, tauvèla, teulèla, teulassa, tiulàs…) et genévriers (cades, ginibres), à Pierrefiche du Larzac, février 1999

Grande spécialité du Causse noir (Causse negre) pour les grives, la chasse à la tendelle (tindèla, tendèla, taulèra, tauvèla, teulèla, teulassa, tiulàs...) se pratiquait pour toutes sortes d’oiseaux comme les perdreaux (perdigals) et même aussi parfois pour les lapins.
La pierre plate inclinée sur chant s’appelait clapa ou lausa de ròc. Elle était soutenue par une brindille appelée arenat, les autres étant des broquetas, cavilhas, forcatèlas ou tendilhs. Elles prenaient elles-mêmes appui sur une pierre nommée lo pèire. De part et d’autre, deux pierres appelées cossinons refermaient le piège.
L’appât, appelé brotèl, était en général constitué de baies de genièvre (granas de ginibre) ou de cade (cadenèlas).
Pour les perdreaux (perdigals), on plaçait des épis de blé (espigas de blat borrut). Dans ce cas, la pierre était retenue par une ficelle qui se détachait dès que le perdreau picorait.
Sur le Causse noir (Causse negre), certains tindelaires avaient 1 500 ou 2 000 tindèlas et, chaque jour, il fallait passer les relever : « anar ressègre ».

« Tante Juliette est la reine du piège. C’est un plaisir de la suivre lorsqu’elle garde le troupeau. Elle observe, elle sait où se trouve le gibier et connaît le parcours de la perdrix, l’endroit où il faut faire la tendelle pour la piéger lorsqu’elle va manger dans le champ de millet. Aussi, avant l’ouverture de la chasse, c’est le moment de poser des collets pour les lapins de garenne et faire les tendelles.  Le gibier est une petite source de revenu. A la poutre de la grande cuisine, il y a un grand panier où il n’est pas rare qu’il y ait un lapin ou un perdreau qui s’est pris au piège. » (Extrait de Quelques pages de la vie de Julie, la bergère de Roquesaltes, d’après Juliette Ribas)

Tindèla a Pèiraficha del Larsac, comuna de La Ròca Santa-Margarida, febrièr de 1999

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Piège à oiseaux ou tendelle (tendèla, tindèla, taulèra, tauvèla, teulèla, teulassa, tiulàs) et genévriers (cades, ginibres), à Pierrefiche du Larzac, février 1999
© Institut occitan de l'Aveyron (Villefranche-de-Rouergue)

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