Las velhadas
Introduction
Les veillées au coin du feu (al canton) permettaient à la fois de se retrouver en famille, souvent avec des voisins, de se divertir avec des chants, des contes, des jeux et des danses, tout en effectuant de petits travaux.
En parlant, on bâtissait des paniers ou des corbeilles en paille (palhassas), on cassait des noix (desnogalhar), on triait ou on égrenait le maïs (despolhar, engrunar lo milh), on écorçait les châtaignes (descufelar), on filait…
Vidéo
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Jeanne LAFON
née Rigal en 1919 au Moulin de Martre de La Fouillade.
Transcription
Occitan
Français
« Dins los ostals, avián pas d'autras distraccions lo ser a la velhada, quand despolhavan lo milh, quand descufelavan las castanhas, tot aquò. E ben cantavan e cadun disiá la siá. E bòn, s'aprenián coma aquò. Aquò èra una memòria pas escricha mès aquò èra la memòria viventa. »
Les veillées
« Dans les maisons, ils n'avaient pas d'autres distractions le soir à la veillée, quand ils égrenaient le maïs, quand ils écorçaient les châtaignes, tout ça. Eh bien ils chantaient et chacun disait la sienne. Et bon, elles s'apprenaient comme ça. C'était une mémoire non écrite mais c'était la mémoire vivante. »
« Dans les maisons, ils n'avaient pas d'autres distractions le soir à la veillée, quand ils égrenaient le maïs, quand ils écorçaient les châtaignes, tout ça. Eh bien ils chantaient et chacun disait la sienne. Et bon, elles s'apprenaient comme ça. C'était une mémoire non écrite mais c'était la mémoire vivante. »
Localisation
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