Nadal

Collecté en 1999 par IOA Sur la Commune de La Capelle-Bleys Voir sur la carte
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Introduction

Pour Noël, Nadal ou Nadau en occitan, on carillonnait au clocher de l’église et on chantait des noëls occitans à la messe de minuit. Mais le Rouergue ignorait le père Noël, le sapin décoré, la couronne sur les portes, la bûche de Noël… Il n’y avait pas non plus comme en Provence la tradition de la crèche et des santons.

Pendant les calendas (les 12 jours précédant Noël), chaque soir, on sonnait les cloches (sonar nadalet). Plus on se rapprochait du 24 décembre, plus on sonnait longtemps et les calendas s’achevaient par des carillons.Les enfants et la jeunesse montaient au clocher pour seconder le carillonneur (campanièr, sonièr).

Ces sonneries étaient appelées trelhons, trilhons, trenhons, calendas, temporas ou nadalets.

La veille de Noël, on mettait dans la cheminée une grosse bûche, la soca nadalenca, pour que le feu tienne jusqu’au retour de la messe de minuit. A date relativement récente, les enfants plaçaient leurs sabots (esclòps) devant l’âtre dans l’espoir d’y trouver quelques noix et une pomme en guise de friandise, surtout sur les montagnes où les fruits étaient rares. Vers le milieu du XXe siècle, ce pouvait être une orange ou un petit Jésus en sucre.

Ethnotexte

Transcription

Occitan
Français
« Se trilhonava. Lo prumièr jorn un, lo segond jorn dos… jusca tretze. E lo tretzième, èra lo jorn de Nadal. »

« Aviam un orange, pas qu’un. »

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