La cambe
Introduction
Le linge était en général produit sur place avec la laine des brebis (lana de las fedas) ou avec des fibres végétales : le chanvre (cambi, cambe) et le lin. On réservait à la culture du chanvre une parcelle de bonne terre appelée canabièira, canibièira ou canabal. Ces terres, fines et faciles à travailler, étaient souvent à proximité de l’eau. Elles sont généralement devenues des jardins potagers.
On broyait les végétaux avec des bargas appelées aussi bergadoiras ou bargadoiras. Ensuite, on les peignait avec un grand peigne en bois hérissé de piques (la penche de cardaire).
Le travail du chanvre, bien représenté au Musée du Ségala à Pradinas, comportait, après la culture et la récolte, le rouissage, le séchage, le broyage, le cardage, la filature et le tissage.
On filait à la quenouille (conolha) et au fuseau (fuse) ou au rouet (torn).
Il y avait des ateliers de tisserands (teissedres, teisseires, teissièrs) dans presque tous les villages.
Les draps (lençòls) en chanvre étaient rêches et il existait des moulins à foulon (molins paraires, molins combaires) pour parer les pièces de tissus. Avec l'arrivée de la mécanisation, les filatures (filaturas, mecanicas) remplacèrent les ateliers de tisserands.
Ethnotexte
Paul CAVALIER
né en 1921 à Rieupeyroux.
Transcription
Occitan
Français
Ai vist fialar. Li aviá la cordonièira, a Bleis, que fialava en anent gardar los pòrcs o coma aquò. Ambe la conolhe e lo fuse. »
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