Lo jo, las julhas, los morrials…

Collecté en 1999 Sur les Communes de La Bastide-l'Évêque, St-Salvadou Voir sur la carte
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Introduction

Les veaux de pure race aubrac qui redescendaient de l’estive âgés de sept à neuf mois étaient des borruts. Entre un et deux ans, on les appelait borrets et borretas, à deux ans doblons et doblonas et enfin, à trois ans, les treçons châtrés (sanats, asegats) étaient destinés au dressage pour le travail. 

Dresser se dit dondar ou adondar et joindre jónger. 

On commençait par joindre un jeune animal avec un bœuf expérimenté. Les bœufs attelés étaient guidés à la voix, en occitan, et chacun connaissait son nom.

Las julhas sont les longes de cuir qui permettaient d'attacher le joug (jo) sur la tête des bêtes. Les frontaux sont appelés coissins. La redonda est l'anneau qui reçoit le bout du timon (pèrga). Celui-ci est maintenu par une cheville (cavilha, ataladoira). Littéralement, redonda signifie ronde. Los morrials sont les muselières (morre : museau) et los moscalhs les émouchettes (mosca : mouche). La mejana est la pièce fixée au centre du joug (mejan, mejana : du milieu). Elle retient la redonda.

Ethnotexte

Séraphin MARRE

né en 1913 à Saint-Salvadou, décédé en 2013.

Transcription

Occitan
Français
« Per jónger li aviá las julhas, lo jo, lo morrial, lo moscalh, la mejana, la redonda de davant, la redonda de darrèr. »

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