Las mòlas del molin de Cassanís (La Bastida)
Introduction
Avec les martinets du Lézert, lo molin de papièr du Porgue et les nombreux moulins farinièrs équipés de meules verticales (vertelhs, ases, pilons) pour écraser les noix (noses), de pressoirs (trèlhs, truèlhs) et de scies hydrauliques (rèsses monta-davala, ressègas, resseguièrs), l’activité moulinologique a été exceptionnellement dense sur le canton de Rieupeyroux. Elle a fait l’objet d’études détaillées comme celle de Geneviève Rigal-Saurel sur les moulins de la Serena.
Jadis, c'était le meunier (molinièr) qui allait dans les fermes pour récupérer le grain à moudre, à dos de mulets ou de mules (muòls, muòlas), et qui livrait ensuite la farine. Plus tard, on apporta son grain au moulin et on attendait généralement la fin de la mouture pour reprendre sa farine.
Régulièrement, il fallait entretenir les meules (picar las mòlas).
Certains moulins ont conservé l’essentiel de leur équipement jusqu’à nos jours.
Comme les forgerons, de nombreux meuniers tenaient également un café ou une auberge pour permettre à la clientèle (practica) de patienter.
Autrefois, les meuniers étaient payés en nature. Ils prélevaient une partie du grain, le son ou une part de la mouture : la moldura. Pour cette raison, leur réputation n'était pas des meilleures.
Ethnotexte
Jean-Claude ROUZIÈS
né en 1932 à Morlhon.
Transcription
Occitan
Français
La mòla grossièira èra per far la farina pels pòrcs e l’autra èra per far la farina per far lo pan blanc. »
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