Las mòlas del molin de Cassanís (La Bastida)

Collecté en 1999 Sur les Communes de La Bastide-l'Évêque, Morlhon-le-Haut Voir sur la carte
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Introduction

Avec les martinets du Lézert, lo molin de papièr du Porgue et les nombreux moulins farinièrs équipés de meules verticales (vertelhs, ases, pilons) pour écraser les noix (noses), de pressoirs (trèlhs, truèlhs) et de scies hydrauliques (rèsses monta-davala, ressègas, resseguièrs), l’activité moulinologique a été exceptionnellement dense sur le canton de Rieupeyroux. Elle a fait l’objet d’études détaillées comme celle de Geneviève Rigal-Saurel sur les moulins de la Serena. 

Jadis, c'était le meunier (molinièr) qui allait dans les fermes pour récupérer le grain à moudre, à dos de mulets ou de mules (muòls, muòlas), et qui livrait ensuite la farine. Plus tard, on apporta son grain au moulin et on attendait généralement la fin de la mouture pour reprendre sa farine. 

Régulièrement, il fallait entretenir les meules (picar las mòlas).

Certains moulins ont conservé l’essentiel de leur équipement jusqu’à nos jours. 

Comme les forgerons, de nombreux meuniers tenaient également un café ou une auberge pour permettre à la clientèle (practica) de patienter.

Autrefois, les meuniers étaient payés en nature. Ils prélevaient une partie du grain, le son ou une part de la mouture : la moldura. Pour cette raison, leur réputation n'était pas des meilleures.

Ethnotexte

Jean-Claude ROUZIÈS

né en 1932 à Morlhon.

Transcription

Occitan
Français
« Li aviá la fina, la farina, la repassa e lo bren.
La mòla grossièira èra per far la farina pels pòrcs e l’autra èra per far la farina per far lo pan blanc. »

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