La Tònia
Introduction
La borrèia était la danse reine, sous une multitude de formes (de dos, de quatre, crosada, tornejaira, montanharda, calha, salta-l'ase…), avant l'arrivée, dans les années 1850-1860, des danses dites "à la mode" : polka, polka-piquée, mazurka, varsovienne, autrichienne, scottish…
Bien qu’étant connus sur l’ensemble du canton lo filoset et la Tònia ne sont pas cités avec la même fréquence, selon que l’on est du côté de Serena où lo filoset est très fréquemment mentionné ou du côté d’Avairon où la Tònia semble l’emporter. Mais la borrèia reste la danse emblématique du Ségala. Le branlou (branlon) semble avoir été connu anciennement autour de Rieupeyroux et à Saint-Salvadou. Lo branle carcinòl (“Que tan polidas son”), connu sur le canton voisin de Montbazens, est également évoqué de façon marginale sur la rive droite d’Avairon par Roland Barbance de Bédène de Prévinquières. La plupart des anciens de La Bastide et de Prévinquières connaissent également l’air du branle qui semble avoir fait partie des rondes ou farandoles de fin de bal. A cette série des branles et branlons il convient de rattacher la ronde du tròta-topin, plus répandue que les danses précédentes.
La Tònia se danse d'abord en bourrée ordinaire, ensuite les danseurs se saluent de face puis de dos (vira-li lo davant, vira-li lo darrièr), avant de pratiquer une sorte de saute-mouton. Elle porte parfois le nom de borrèia sauta l'ase.
Ethnotexte
Transcription
Occitan
Français
La ne podèm pas garir,
La Tònia n’es malauta,
Li cal lo medecin.
Li cal lo medecin,
La Tònia, la carrònha,
Li cal lo medecin,
Per la li poder garir. »
Pas de traduction pour le moment.