La bugada

Collecté en 1999 par IOA Sur les Communes de La Bastide-l'Évêque, St-Salvadou Voir sur la carte
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Introduction

Certaines femmes, las lavairas, se faisaient payer pour faire la lessive (bugada) pour les autres.

Les cendres, conservées dans le cendrièr ou cendreta servaient à obtenir le lessiu pour laver le linge dans un chaudron en cuivre (pairòl). La bugada était ensuite rincée à la mare (pesquièr) ou au ruisseau (riu). On utilisait un battoir appelé batadoira. On étendait les draps (lençòls), après les avoir essorés par torsion (tòrcer), sur l'herbe ou sur une haie.

Très nombreuses sur le Ségala, les mares (pesquièrs) servaient de réserve d’eau pour l’irrigation, pour abreuver le gros bétail et pour la lessive (bugada). Elles étaient construites avec soin, à l’aide d'argile (tèrra riala).

Ethnotexte

Séraphin MARRE

né en 1913 à Saint-Salvadou, décédé en 2013.

Transcription

Occitan
Français
« Las femnas lavavan al pesquièr, que l’ai(g)a sia(gu)èsse jalada o pas. »

Pas de traduction pour le moment.

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Localisation

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