L'escodre

Collecté en 1999 par IOA Sur la Commune de La Bastide-l'Évêque Voir sur la carte
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Introduction

Dans les temps anciens, on battait le grain à la latte (lata, pèrga) d’origine celtique ou au fléau (flagèl) d’origine latine. 

Dans certains secteurs, on dépiquait aussi par piétinement (calcar, caucar, chaupir) ou à l'aide d'un rouleau épannelé (rotlèu, redolet). 

Les fermes disposaient en général d'une aire de battage pavée (sòl). Dans les villages, il y avait parfois un sòl commun. 

Les premières machines, appelées cròcapalhas, rasclet ou rasclaire, étaient actionnées par des hommes, à la manivelle, ou par un manège de bœufs ou de juments. Vinrent ensuite les batteuses utilisant l’énergie produite par une machine à vapeur. 

Après, il fallait venter le grain au tarare (ventador, ventaire). Dans les temps anciens, on séparait le grain de ses poussières au vent, dans un tamis (curvèl).

La main d'œuvre était toujours importante et l'entraide primordiale.

Le grain était déposé soit dans un bâtiment dédié (granièr), soit à l'étage (plancat, trast) de la maison ou d'une dépendance. On le conservait parfois dans de grands contenants en paille de seigle (palhassas).

Ethnotexte

Elie et Marinette BOUSCAYROL

né en 1928 au Rieu de La Bastide-l'Evêque, décédé en 2018 ; née Cadres en 1933 à La Cave de La Bastide-l'Evêque, décédée en 2018.

Transcription

Occitan
Français
« La memè aviá vist lo rasclet.
Metián lo blat dins de palhassas per que tenguèsse pas tant de plaça. » (Elie)

« Fasián de palhassas bèlas, fasián mème de palhassas per metre lo blat al trast. Èran piètras un bocin al fons pèi ventrudas… » (Elie et Marinette)

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Localisation

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