La bufatièira de L'Espitalet

Collecté en 2000 Sur la Commune de L'Hospitalet-du-Larzac Voir sur la carte
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Introduction

Danse carnavalesque très populaire en Languedoc, mais connue depuis la Catalogne jusqu’en Auvergne et en Périgord, la bufatièira est encore bien présente dans les fêtes du Rouergue méridional.

Elle est souvent souvent associée à des rites nuptiaux destinés à relativiser les éventuels déboires du mariage. Jadis, on promenait les mariés de l'année sur un âne ou sur une charrette.

Vidéo

© Institut occitan de l'Aveyron - Réalisation Amic BEDEL

Transcription

Occitan
Français
« La fèsta de L'Espitalet es totjorn lo dimenge que se sarra lo mai de Sainte-Madeleine, Marie-Madeleine.
Mès i aviá pas de musica, lo cantava.
– Es los vièlhs que la fasián.
– Los vièlhs mès èran pas cinquanta, èran pas fòrça, deguisats, èran cinc o sièis, pas mai, en camisa.
Èran cinc o sièis ambe lo bufet, en cantent. Cantavan.

“Totjorn, totjorn,
Me parlan de mas bragas,
Jamai, jamai,
Me las petaçan pas.

E bufa-z-i al trauc,
E bufa-z-i al trauc,
Que ne serà pus caud !
Que ne serà pus caud !”

– Aquel utís, aquí, de qu'es aquò ?
– Aquò ? Es per bufar.
– E ont se bufa ?
– Per bufar a las cuòissas de las femnas.

“Totjorn, totjorn,
Me parlan de mas bragas,
Jamai, jamai,
Me las petaçan pas.

E bufa-z-i al trauc,
E bufa-z-i al trauc,
Que ne serà pus caud !
Que ne serà pus caud !” »
La danse du soufflet à L'Hospitalet du Larzac
« La fête à L'Hospitalet est toujours le dimanche le plus proche de la Sainte-Madeleine, Marie-Madeleine.
Mais il n'y avait pas de musique, ils le chantaient.
– Ce sont les vieux qui le faisaient.
– Les vieux mais ils n'étaient pas cinquante, ils n’étaient pas nombreux, déguisés, ils étaient cinq ou six, pas plus, en chemise.
Ils étaient cinq ou six avec le soufflet, en chantant. Ils chantaient.
“Toujours, toujours,
Ils me parlent de mes pantalons,
Jamais, jamais,
Ils ne me les ravaudent.

Et souffle-lui au trou,
Et souffle-lui au trou,
Il en sera plus chaud !
Il en sera plus chaud !”

– Cet outil, là, c'est quoi ?
– Ça ? C'est pour souffler.
– Et où on souffle ?
– Pour souffler sur les cuisses des femmes.

“Toujours, toujours,
Ils me parlent de mes pantalons,
Jamais, jamais,
Ils ne me les ravaudent.

Et souffle-lui au trou,
Et souffle-lui au trou,
Il en sera plus chaud !
Il en sera plus chaud !” »

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