Lo sanaire de buòus

Collecté en 2000 par IOA Sur les Communes de Huparlac, La Terrisse Voir sur la carte
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Introduction

Les veaux de pure race d’Aubrac qui redescendaient de l’estive âgés de sept à neuf mois étaient des borruts que l’on revendait dans les foires du pays.

Entre un et deux ans, on les appelait borrets ou borretas, à deux ans doblons ou doblonas et enfin, à trois ans, les treçons châtrés (sanats, asegats) étaient destinés au dressage pour le travail.

Dresser se dit dondar et joindre jónger.

Le taureau est le brau, le bœuf le buòu (une paire de bœufs : un parelh de buòus).

Quand on n’avait pas les moyens d’avoir un parelh de buòus, on utilisait des vaches.

On commençait par joindre un jeune animal avec un bœuf expérimenté.

La vente des bœufs de travail était très lucrative. L'arrivée des tracteurs, après le second conflit mondial, mit un terme à ce marché.

Ethnotexte

Charles VOLPELIER

né en 1927 à Recoules d'Huparlac, décédé en 2001.

Transcription

Occitan
Français
« Òm aviá pas tansas de vacas, òm fasiá les buòus de tres ans que òm dondava e que òm vendiá dòndes. Quand davalavan de la montanha, demoravan a l’estable. Les fasiam sanar a dos ans o de còps a dòtz-a-uèch meses. Mèmes lo fasiam naltres a las pinças. Aquò remplaçava lo sanaire que les veniá sanar a l’estable. Aicí, aquò èra lo grand-paire de Valadièr de La Tarrissa qu’o fasiá. Aprèssa, aquò èra un oncle que s’apelava Valadièr atanben. »

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