Vue générale et champs (camps, pèças) clôturés de murets (paredons)

Introduction

Vue générale et champs (camps, pèças) clôturés de murets (paredons)

« Prieuré de Saint-Jean puis de Sainte-Madeleine de Gramond, à la collation de l’évêque. L’église semble être l’agrandissement de la chapelle seigneuriale. En effet, le chœur se situe sous l’ancien donjon (XIVe s.). Celui-ci fut abandonné au prieur, qui était obligé de partager avec les paroissiens son entretien. La chapelle de Notre-Dame a été fondée au début du XVIe s. par Guillaume Malroux. De grands travaux ont été entrepris au XIXe s. : élargissement de l’arc triomphal (1822), autres aménagements en 1859, boiseries et chaire par Boutonnet, menuisier de Soulages. Le clocher a été achevé en 1899-1902. Une confrérie des saints Abdon et Sennen avait son siège dans l’église au Moyen Age.

Château et seigneurie des Gramond (XIIe s.), puis des Brenguier de Malamort (XIIIe-XIVe s.), des Valette, seigneurs de Parisot, qui paraissent être à l'origine des La Valette-Parisot, et enfin des Pomayrols (XVIIe-XVIIIe s.). En 1331, Aymeric Brenguier, fils du seigneur de Gramond et étudiant de Toulouse, ayant blessé et insulté un capitoul de Toulouse, fut promptement exécuté. Les capitouls furent condamnés, pour abus de pouvoir, à élever à Gramond une chapelle expiatoire. Elle aurait été bâtie près de la fontaine de saint Martial.

L’oratoire élevé par Guillaume Malroux, marchand de Villefranche (décédé le 12 mars 1520) dans l'ancien cimetière (place aujourd'hui) renferme encore une belle Pieta de pierre avec saint Jean et sainte Madeleine. Son parent, Antoine Malroux, était prieur de Gramond en 1544.

Important couvent de dominicaines, créé en 1843 à l’initiative de l'abbé Combal et de Marie-Anne Boutonnet.

Statue "Déesse du Ségala” par Paul Belmondo.

Gramond est la patrie d'Henri Moysset, ministre d'Etat († janvier 1949) et la patrie d’adoption de Vincent Bourrel (1910-1981) [ancien procureur général près la Cour des comptes]. » (d'après Jean Delmas, 1998)

Gramont