Introduction
Jadis, c'était le meunier (molinièr) qui allait dans les fermes pour récupérer le grain à moudre, à dos de mulets ou de mules (muòls, muòlas), et qui livrait ensuite la farine. Plus tard, on apporta son grain au moulin. On attendait généralement la fin de la mouture pour reprendre sa farine.
Autrefois, les turbines (rodets) horizontales des moulins étaient taillées dans du bois.
Comme les forgerons, de nombreux meuniers tenaient également une auberge pour permettre à la clientèle (practica) de patienter.
Autrefois, les meuniers étaient payés en nature. Ils prélevaient une partie du grain, le son ou une part de la mouture : la moldura. Pour cette raison, leur réputation n'était pas des meilleures.
Ethnotexte
Michel, Maria et Jean MOYSSET
né en 1923 à Gramond ; née Veyrac en 1925 à Routaboul de Gramond, décédée en 2019 ; né en 1931 à Gramond, décédé en 2014.
Transcription
Occitan
Français
« D'aicí [Gramont], anavan mòlre al molin de La Valeta. Prenián quauques sacs sul tombarèl. O caliá tornar quèrre dos o tres jorns après.
Lo molinièr moldurava. Moldurava o pagavan. De còps i aviá de molinièrs que, n’i a que pagavan e molduravan quand mème. »Pas de traduction pour le moment.